23 décembre 2005
L'envol
Pour fêter mon départ de la grande ménagerie , j'avais dit : pas de pot...
Je me connais, je ne peux pas être le centre du groupe sans être très mal à l'aise, et encore moins entendre d'un seul coup plein de gentilles choses, sans pleurer comme une Madeleine.
Cela n'a pas empêché quelques irréductibles de m'écrire plein de gentilles choses et de m'offrir un superbe cadeau...tout en respectant ma volonté d'effacement.
Grâce à une manoeuvre parfaite , je me suis retrouvée piégée devant une machine à café où une messagère unique et -très très patiente- m'a remis ces témoignages de sympathie... Malgré un public réduit au minimum, je me suis évidemment donnée en spectacle et pleuré à gros bouillons pendant 20 minutes... Au moins, de retour à ma place, quand les autres coupables sont venus me voir, la nappe phréatique des yeux était déjà basse et j'ai pu les remercier entre deux reniflements, mais sans trop pleurer.
Le soir, à la maison, j'ai re-relu les petits mots et médité sur le choix de l'accroche de cette carte imaginée pour l'occasion...et j'ai pensé :
"Oui, parfaitement, je m'envole vers d'autres horizons et trouverai forcément où me poser... Même pas peur de la grippe aviaire !"
21 décembre 2005
Le blanc manteau , conte de mon Noël
20 décembre 2005
19 décembre 2005
Paris Texas
Et aujourd'hui ...
Quatre formidables que l'on retrouve toujours avec le même bonheur... Que l'on soit voisins ou à plusieurs heures d'avion, que l'on se soit vus la veille ou l'an passé...Instantanément, le coeur se réchauffe à leur simplicité, leur gentillesse, leur humour, leur délicatesse... "Ils sont TROP BIIIEENNN !!!" résume Petite Miss...
En sortant du resto - "celui de là où l'on joue à chat devant "- on s'est dit que, vraiment, on irait les voir là-bas, malgré les terreurs multiples -crashs aériens, kamikazes de tous bords, catastrophes naturelles- que la demoiselle a nourri devant le journal de 20h pendant que sa mère finissait sa journée à l'usine à spots...
A bientôt, les "fabulous four"...
14 décembre 2005
( traduction sur demande, mais a priori les quelques lecteurs de ce petit blog causent tous la langue inventée par les Angles et les Saxons).
They have concluded that 5000 years ago,their ancestors were already using wireless technology.
13 décembre 2005
Armistice
10 décembre 2005
Mission accomplie...
08 décembre 2005
BEURK !
28 novembre 2005
Weekend spécial paresse
Assez longtemps...
...côté rue...
... côté balcon...
... côté cour...
...et surtout... depuis le canapé.
Après, nous avons fait après-midi shopping, mais ciblé, histoire de ne pas s'épuiser. Petite Miss a trouvé chez Gap un jean qui lui va à ravir et même que ça mériterait une photo, mais à cette heure -ci le top model dort. ( PS : merci à l'ange gardien qui veille sur moi depuis mon arrivée à l'usine et qui m'a signalé les 30% de rabais).
Puis , avec Mon Oncle ( mon frère) virée à la FNAC où Petite Miss a eu la surprise de recevoir son cadeau d'anniversaire 2005... Comme elle est née en janvier, c'était une super surprise...Il est comme ça Mon Oncle!
Autre surprise, Mon oncle a retrouvé chez lui un CDrom de Jeux de plateaux que nous cherchions depuis deux ans.On a pas fini de jouer aux dames chinoises...
Enfin, délice des délices, l'arrivée des DVD commandés chez Amazon... dont "Ma sorcicière bien aimée..." Petite Miss et moi avons dégusté plusieurs épisodes...Elle m'a demandé si je travaillais dans l'usine à Spots à cause de Jean-Pierre Stevens... En tous cas, j'aurais bien aimé être sorcière pour scanner en un clin d'oeil les images du Sac à photos...C'est long...mais je ne peux me résoudre à trier et sélectionner...
En voici une, prise un jour où il avait neigé...
20 novembre 2005
Ce weekend c'était sport intensif ...
Cardio-training pour le chien.
Petite Miss l'entraîne à devenir chien de traineau.
Gym des doigts. Petite Miss s'entraîne assiduement.
Moi je pratique aussi , mais dans la version sport des oreilles. J'écoute attentivement.
Elles étaient fin prêtes, tous les détails de la tenue vérifiés et re-vérifiés ...tandis que dans les gradins, j'étais soutenue par Fée Marraine et Grand Dad.
...mais les adversaires ne sont pas venus ! ...Terrifiés, ils n'ont même pas téléphoné pour s'excuser ... Match gagné par forfait ! Alors, pour la forme et parcequ'on s'était levés tôt on a eu droit à un mini match "nous contre nous "... Epuisant, ce weekend... Je vais faire une scéance potatoe couch pour me remettre.
17 novembre 2005
Devinez ce qu'on a fait au bureau aujourd'hui ...
09 novembre 2005
Et un, et deux, et trois... maudits rois !
Mais non...D'abord en 72, j'avais 10 ans, ce qui ne fait pas de moi une vieille dame. Ensuite, cette version "originale", je l'ai revue cet été et suis restée scotchée par la qualité de l'interprétation et du texte... J'ai compris pourquoi il me restait des souvenirs précis d'un magnifique Jean Piat, mais aussi de tous les autres interprètes principaux, si talentueux, si impressionants comédiens de théâtre, qui n'avaient pas besoin de décors et mises en scènes compliquées pour faire croire à leur personnages et vous transporter dans le temps et l'espace.
Alors je l'assume, je le revendique même, je préfère la version de l'ORTF...
Dans la version 2005, on nous sert des vedettes de ciné + des décors de ciné+un stylisme de ciné+ des bastons de ciné+ un tout petit peu de texte ou alors dit très vite pour ne pas gêner....Vraiment, le décor et surtout les incessants aller-retour des personnages n'apportent pas grand chose. Un montage aproximatif des scènes de transition semble indiquer que beaucoup de temps a été perdu là...et au final le texte est comme dilué, décousu... c'est pitié ....Même la script s'y perd : dans l'épisode 1, Isabelle de France apprend que son fils a dit son premier mot et quelques scènes plus tard celui -ci est redevenu un nourrisson (trop forts ces Capétiens)...Donc, on a donné du boulot aux chevaux (sympa) et assassiné le récitant (c'est pas photogénique)...passons. Mais alors, côté interprétation...c'est terrible... Le personnage de Tolomei est massacré par un doublage plus que raté...Je n'ai rien contre les acteurs italiens , mais franchement , c'est insupportable ! (Petite Miss a décrété illico que le personnage devait être anglais(?) Il a fallu expliquer que ce n'était pas normal et que la Lombardie ce n'est pas le Sussex)...Même les acteurs qui s'en sortent à peu près sont à mille coudées des acteurs d'origine... Du coup, le très gros Jacques de Molay ne peut nous faire croire qu'il a passé 7 ans dans les geôles du roi de fer, la frêle Mahaut se scandalise relativement bien mais quand elle se fâche tout rouge on a envie de dire "même pas peur", son empoisonneuse de suivante est d'emblée si vénéneuse que l'on ne profitera pas de la surprise de sa trahison...Marguerite est aussi sensuelle qu'un lampadaire de designer neurasthénique, et, même s'il faut accepter une interprétation différente, je préfère voir un comte d'Artois truculent, manipulateur, séduisant et charismatique et un roi Philippe imposant, glacé...
Alors voilà, au bout de trois épisodes, je renonce et viens de me commander la version originale des Rois Maudits en DVD sur Amazon.com...car je vis avec mon temps, non mais.
04 novembre 2005
et ce soir, concert privé pour moi...
...il est arrivé aujourd'hui. Encore plus BLEU - sa couleur préférée- que celui qu'elle avait reçu à Noël dernier et qu'on lui a volé - car selon la sagesse enfantine "donner c'est donner, reprendre c'est voler".
Petite Miss, rose de bonheur, écouteurs aux oreilles, ne s'est pas rendu compte qu'elle a chanté à tue-tête toute la soirée... "nanana nanana you'r TOXIC ! nanana nanana TOXIC !"..." et moi je vis ma vie à PILE OU FACE, à PILE ou FAAAAACE !" ... "TOUT LE BONHEUR DU MONNNNDE !"... Je me suis souvenue avec émotion de son premier succès : "Papa OOOELLLL !!!"quand elle allait sur ses deux ans. Rien que du bonheur.
01 novembre 2005
et des noceurs inconnus
25 octobre 2005
Le film du film, la vraie vie derrière le décor...
Le "making off" ou "reportage sur le tournage" est un exercice imposé par les besoins de la promotion d'un film. Il se limite donc en général à quelques anecdotes plus ou moins intéressantes,des bribes d'interviews plus ou mois spontanées, des images plus ou moins volées des comédiens, en pleine concentration ou plein en délire, du réalisteur en pleine concentration ou en plein délire, etc...Il s'agit de montrer que c'était parfois difficile mais que l'ambiance était bonne et que tout le monde a été extraordinaire , au sommet de son talent, et que donc il faut aller voir le film.
Je ne sais pas ce que donne "Il était une fois dans l'Oued" au final mais le making off est extraordinaire...
Le réalisateur,Djamel Bensalah, et son équipe, travaillent en Algerie et au Maroc avec des équipes locales ...et sont confrontés jour après jour à des difficultés phénoménales liées à des différences culturelles que personne n'a su anticiper.
Tout, depuis une perception différente sur la notion de ponctualité jusqu'au respect de la religion, crée des difficultés et rend le tournage épico-tragico-comique.
Il faut du temps à l'équipe débarquée de Paris pour comprendre que malgré les traducteurs et intermédiaires, elle n'obtiendra rien des responsables locaux sans une négociation perpetuelle de tout et de l'argent en plus...Mais surtout, personne n'a anticipé les pauses nécessaires pour la prière et encore moins les impératifs de la période du Ramadan...
Le groupe électrogène n'est pas en place à l'heure, il faut payer près de cent repas au lieu des 49 vraiment pris, le plan de tournage doit être revu en fonction des heures de lever et coucher du soleil, les figurants ne sont pas là quand nécessaire ou trop nombreux car personne n'arrive à bloquer la circulation. Le tournage s'effectue en son direct et personne n'arrive à obtenir le silence, ou alors pas plus d' une minute, ce qui est court pour un dialogue...Pour l'intendance tout le monde est chef et a un avis sur tout, et au final personne n'est responsable et n'agit vraiment... "Vous n'êtes pas chez vous ici" dit un homme agacé par le périmètre du tournage, "Vous faites de l'argent et vous partez, alors laissez -nous tranquille"dit la femme qui refuse d'éloigner son chien furieux ...Des rancoeurs font surface de façon inattendue... Les nerfs sont mis à rude épreuve et il faut continuer de faire face à des contre-temps plus "classiques" comme l'interruption d'une scène tournée sur un ferry pour cause de tangage intense...Tout va de travers et la tension monte... Bensalah semble désespéré, toute l'équipe est épuisée.
Le tournage de la scène de fête commence dans les hurlements et les injures...Mais, la musique et les paillettes aidant, elle se termine presque en vraie fête pour les figurants et les machinos.
Et, au dernier plan, alors que tout le monde est épuisé,qu'il fait nuit noire et qu'il faut terminer, lorsque le chant du muezzin s'élève, personne ne proteste, tout le monde attend et écoute, recueilli, la voix qui s'élève vers le ciel.
Sur les visages livides mais heureux de l'équipe qui rentre en France - et où les tournages peuvent être aussi très galère, que ce soit clair- un texte explique que le film est une comédie...
J'espère qu'il est aussi réussi que le making off, cette illustration très réaliste de certaines difficultés à se comprendre des deux côtés de la Méditerranée et aux progrès à accomplir en ce domaine.
18 octobre 2005
L'enfer du jeu
13 octobre 2005
Ras-le-bocal
Aujourd'hui, j'ai passé 10 heures dans une petite pièce sans fenêtre, pratiquement dans le noir, à écouter, de l'autre côté d'une glace sans tain, des femmes parler de mer, de produits de la mer, de vacances à la mer, de mers chaudes, de mers froides , de mers exotiques et de mers "de chez nous", d'homme en smoking dans la mer, de plongeons dans la mer, de poissons venus directement de la mer et de poissons venus de la mer en passant par l'usine, de la relation entre la mer et la mère et de Merci la mer.
Ce soir, on m'offrirait un séjour en Thalasso que j'hésiterais à dire oui.
07 octobre 2005
05 octobre 2005
Les Mystères de Neuilly
En passant hier soir sur le Pont de Neuilly, j'ai vu un attroupement bizarre.
Les 5O km/h de la Twingo ne m'ont laissé le temps que d'imprimer l'image que le cerveau a décripté en une rapide succession d'hypothèses.
Mais je ne sais toujours pas ce que j'ai vu et ça m'embête.
Donc, en débouchant du tunnel direction La Défense, je perçois une foule inhabituelle sur ce pont plutôt fréquenté par les voitures.
Explication instantanée, évidente, fulgurante : c'est jour de grève et les malheureux n'ont pas de métro.
Mais je réalise que la foule n'avance pas et que tout le monde est tourné vers la Seine.Tous me tournent le dos et regardent...quoi ?
Spectacle nautique ou noyade ? Mes neurones s'affolent et mon coeur accélère.
Il est près de 20 heures : trop tard ou trop tôt pour un spectacle nautique de toutes façons très improbable.
Mon esprit combat l'hypothèse effrayante de la noyade. Heureusement, ma rétine a mémorisé la silhouette de deux policiers , côte à côte , perchés sur le petit parapet qui délimite la chaussée. Derrière l'attroupement, tournés eux aussi vers la Seine, ils ne cherchent pas à fendre la foule vers la balustrade pour lancer à un désespéré la fameuse bouée.
J'en suis à écarter l'hypothèse loufoque d'une éclipse de lune qui aurait miraculeusement coïncidé avec celle de soleil le matin même, quand j'enregistre que tous ces gens étaient en tenue sobre, très classique, très sombre. N'étaient-ils pas tous en noir ? Mon cerveau traite l'info à toute vitesse de peur que l'image ne s'évapore... Il s'est écoulé 4 à 5 secondes depuis mon arrivée sur le pont...Je mets mon clignotant pour descendre à droite sur le quai...Vite, vite...Que se passe-t-il ?
Je me souviens parfaitement d'une grosse dame en manteau et chapeau noir...
Le cerveau aimerait arrêter là. D'autant plus que l'imagination s'emballe et ça, ça l'agace. Eclipse de lune. N'importe quoi.
Soudain, alors que je quitte le pont en tournant vers le quai, je revois 2 , 3 , 5 , une dizaine de Kippah sur ces têtes tournées vers la Seine...
Impérial, le cerveau ressort l'info : c'est le Nouvel An juif aujourd'hui - tu l'as entendu à la radio ce matin.
Bon. Et alors ? Je ne comprends toujours pas... Une cérémonie ? Un rituel ? Une fête ? Pourquoi là ? Pourquoi tous tournés vers la Seine ? La commémoration d'un événement heureux ? Malheureux ? Public ? Privé ? Un jeté de cendres ? Un jeté de fleurs ? Rien de tout cela ?... Je torture ma mémoire immédiate pour visualiser l'expression des très rares visages aperçus de profil...Sourires ? Chagrin ? ...
Rien. Je ne saurai pas. Et mon cerveau espère bien qu'en l'admettant ici, je vais arrêter d'y penser... Mais il se trompe.
Not a total eclipse of my heart
La saison est aux typhons. L'éclipse est d'actualité. Heureusement, des masses d'air chaud repoussent le front dépressionaire et l'on peut prévoir le retour d'un temps calme d'ici deux à trois jours.
En attendant, repli sur des valeurs sûres : contes de fées et jeux de patience.
Côté jeux de patience, depuis trois jours, petite miss et moi rejouons à BLOKUS.
Délicieux de se creuser les méninges à résoudre un problème qui ne se pose pas quand on ne sait pas -encore- résoudre ceux qui sont là.
Côté contes de fées, non, je n'ai pas lu le dernier Harry Potter. Moi, je fais dans le "je l'ai vu après tout le monde"...
Alors j'ai savouré "Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire" pendant la Nuit Blanche- que j'ai passée chez moi - (J'ai déjà les bases, à la prochaine je sors ).
Cette histoire, ça m'a donné moins de 12 ans. Et ne serait-ce que pour le générique, il faut voir le film. C'était beau et drôle et étonnant. Exactement ce dont on a besoin par mauvais temps.
25 septembre 2005
Basic instinct
Une nouvelle qui ne peut attendre : en rangeant un peu des piles de papiers qui encombrent divers meubles chez moi, j'ai fait une formidable découverte.
Monsieur P., l'accordeur de pianos , dont le nom exact se rapprocherait de quelquechose comme Monsieur Préchoux, m'a laissé une facture.
Et sur cette facture, le rappel de son nom et ... son prénom... ULRICH !!!
Je SAVAIS qu'il devait y avoir quelquechose de follement romantique chez un accordeur de pianos...
Monsieur P. ressemble à un Robert Préchoux, qui pourrait être garagiste à Givors, postier à Nanterre ou agent d'assurances à Cabourg... Mais il s'appelle ULRICH Préchoux et ça change tout.
Dès son plus jeune âge, il a dû, à l'évidence, sentir qu'il ne ferait pas le métier de tout le monde... et il a forgé son destin !...
Bon, maintenant, Sonate au Clair de Lune et dodo.
23 septembre 2005
Just a little prayer...
Cette semaine, c'est un peu comme si Rita était passé chez moi avant de se ruer sur la Floride...Un tourbillon d'émotions fortes. Trop fortes.
Heureusement, j'ai dans un coin de mes souvenirs l'idée que Sainte Rita est spécialisée dans le traitement des causes perdues.
S'il- te - plaît, Lovely Rita, balaye les fous et les lâches hors de ma vie et empêche les cyclones de faire trop de dégâts où qu'ils passent. Merci d'avance.