27 juin 2007

Après une dizaine de jours de flottement, à l'arrêt des antalgiques, il a bien fallu se rendre à l'évidence : sans moi, la machine à laver ne tourne pas, le fer à repasser ne fonctionne pas, le frigo fait régime, l'aspirateur reprend son souffle. Petite Miss a fait face avec philosophie, du moins les premiers temps. Sandwichs, chips et pizza au menu, c'était même "super" d'avoir une mère dans les vaps à l'heure des repas. Mais promenade du chien DEUX FOIS par jour TOUS LES JOURS et tiroir à sous -vêtements vide : grosse galère. Mon retour aux affaires a été apprécié.

Donc, depuis une semaine, je rattrape mon retard et essaye de préparer le départ en vacances, finalement maintenu à la date de ...demain.

Dans le Midi, lever le coude pour boire pastis et rosé de provence, ne suffisant pas à mon complet rétablissement, j'ai rendez-vous pour 10 scéances de rééducation. Tout me semblait parfait jusqu'à avant-hier où j'ai réalisé qu'il me fallait l'autorisation du médecin de la sécurité sociale pour pouvoir partir... On ne se fait pas rééduquer à la campagne comme ça, non mais des fois !
Renseignements pris, j'ai obtenu l'ordonnance de mon médecin traitant pour que mon "repos" soit pris "à la campagne", et hop, je pensais régler l'affaire cet après-midi... Hélas, trois fois hélas, mon dossier n'étant pas encore saisi informatiquement, je dois refaire faire une ordonnance, la même mais différente, et retouner voir demain matin, la gentille dame très désolée du centre de sécu...

Je n'ai pas envie de m'énerver. C'est mauvais pour le coeur et, après tout, je pars en vacances pour 15 jours, je n'ai pas à me plaindre. Donc, les heures d'attente, les aller-retour , les documents à photocopier..etc... tout ça n'est pas grave... Demain à 14h30, je serai dans le TGV direction le sud .


Portez-vous bien les gens. Allez donc voir les blogs voisins indiqués sur la colonne de gauche et même d'autres, c'est pas ce qui manque !
Et avant de partir : quelques "challenges" pour mon Dad ...



















22 juin 2007

Coupables, définitivement.


1- Il y a un peu plus de deux ans, à la fin du mois d'août,
je les avais choisies.
Elles me plaisaient et étaient soldées à -50%. Une aubaine.
Enfin presque, car on m'annonça à la caisse qu'il y avait erreur et que dans la grande confusion du magasin, chaussures, boîtes et étiquettes fluos s'étaient mélangées et voilà ,chère madame, nous sommes désolées, mais ces très jolies sandales ne sont soldées qu' à 20%. C'était un signe, je ne l'ai pas vu. Je les voulais, je les ai eues.



2- Bien évidemment, dès le lendemain, j'assistais navrée à l'arrivée soudaine de l'automne, pluie fine et chute des températures, me privant du plaisir de chausser mes sandales toutes neuves. C'était aussi un signe, mais celui-là j'ai l'habitude, il est de la même famille que les vagues de froid fin juin quand j'ai enfin remisé pulls et vestes chaudes, ou la pluie qui ne tombe jamais lorsque je m'encombre d'un parapluie. Donc, pas de souci, bye bye les sandales, see you à la belle saison ( oui, je parle anglais à mes chaussures, et alors ?)



3- Au printemps suivant, préparant mon voyage à Naples, je sors les charmantes de leur sommeil ( non, pas en les embrassant !) et les renferme sitôt dans leur boîte. Hors de question de partir en voyage avec des chaussures neuves, je ne suis pas née de la dernière pluie tout de même !...J'aurai mal aux pieds , c'est sûr, mais ce sera à cause de toutes les visites à faire, pas à cause de mes pauvres sandales innocentes !



4- Pas si innocentes que ça.
Le premier jour, on se dit que c'est normal. Que la chaussure va se faire au pied. Le deuxième jour, on se dit que ça arrive. Que le pied doit se faire à la chaussure. Le troisième , on n'arrive pas se dire autre chose que " j'ai mal aux pieds, où sont les pansements ?". J'ai follement espéré et porté ces sandales une quatrième fois, non sans avoir essayé d'assouplir les coutures qui me sciaient le dessus des orteils (2x4 sur 2x5 pour être précise) et en protégeant les dits orteils ( et les dix orteils, d'ailleurs) pour parer à toute éventualité.

A la fin de la matinée, les pansements n'avaient pas résisté au travail de sape des coutures, les orteils meurtris étaient à l'agonie, les pieds n'osaient plus faire un pas, le cerveau ayant clairement opté pour une reddition immédiate. Je jetais les sandales coupables au fond d'un placard et passais le printemps en baskets ( avec chaussettes moelleuses) et l' été en tongs, histoire d'obtenir le pardon de mes harpions.



5- Et puis, le printemps revient. L'été s'annonce vaguement, mais on y croit. On est en Juin, après tout. Le temps a passé. L'eau a coulé sous les ponts. On se dit que l'on a peut-être été trop sévère. Que l'on manque de patience. Que ces sandales sont vraiment jolies. Alors , discrètement, très tôt le matin, profitant que les pieds ne sont peut-être pas encore réveillés, hop, on chausse les sandales, pour aller prommener le chien. Et on revient RA-VIE. Pas le moindre bobo, les chaussures sont "faites", écoeurées à l'idée de passer encore un été au placard, dans le noir.
Elles ont abdiqué !



6- Non. En redoutables stratèges, elles ont attendu le moment propice pour accomplir leur destin : me nuire. Elles ont attendu que je sois pressée, attendu que mes pieds aient à pivoter rapidement dans le couloir de l'entrée, pour positionner l'arrête du talon sur le parquet de manière à garantir une chute spectaculaire. Croyez-moi, la manoeuvre était destinée à tuer, par fracture du crâne.



7- J'ai donc survécu. Mais, peut-être sous l'effet des analgésiques, mon pauvre cerveau, déjà bien atteint, a échaffaudé la plus sotte des théories : et si les sandales n'étaient pas coupables ?
Après tout, l'âge, le poids, le manque de souplesse causé par une grave allergie à toute activité sportive était peut-être à l'origine de cet accident stupide ?



8- Oui, je les ai remises,hier. Oui, je suis vraiment stupide. Oui, elles ont su, en l'espace de 50 mètres, blesser un de mes orteils. Oui, je les ai jetées sitôt revenue de la boulangerie.

Au fond du placard.

15 juin 2007

" Enregistre Dr House ! " furent mes dernières recommandations à Petite Miss avant que mon frère me conduise aux urgences mercredi soir.
J'avais, cette après-midi là , fait une superbe vrille avec boucle piquée, comme ça, toute seule dans le couloir de l'entrée, grâce à l'astucieuse combinaison d'un parquet banal et de sandales maudites.
L'élégante figure, digne des championnats du monde de patinage artistique- programme libre- m'avait laissée quelque peu sonnée, mais pas assez pour oublier que les vacances approchent et qu'un plâtre à mon bras douloureux me compliquerait bêtement la vie.
Je fis donc comme si de rien n'était : conduire Petite Miss au Hand, remplir le frigo, reconduire Petite Miss à la maison...
Cependant que la douleur augmentait lentement mais sûrement, Petite Miss ( bien plus raisonnable que moi) m'expédia vers la clinique du quartier. J'en revins sans radio mais avec les conseils d'un gentil médecin, seul être croisé dans les couloirs de la clinique désertée...
Vers 23h ce fût au tour de mon frère de me convaincre que le plus tôt je saurais ce qu'il en était, le mieux je pourrai me soigner et m'organiser. Vers 3h du matin, j'étais de retour chez moi avec une belle radio montrant une fracture du coude... mais sans plâtre !
J'attends la confirmation de cette excellente nouvelle après 8 jours d'écharpe et d'analgésiques...
D'ici là, j'aurai statué sur le sort à réserver aux sandales maudites.


12 juin 2007



Tandis que je m'offrais d'énormes fleurs , Petite Miss craquait pour ce rideau qui donne à l'entrée de sa chambre un avant-goût d'été... Le chien, totalement déconcerté par cette nouveauté, ne met plus les pattes dans le couloir. Mais le chat, lui, part tous les jours à la pêche...

09 juin 2007

Les bâtisseurs de paradis


Parmi tous les blogs de la bloggosphère, il y a un petit nouveau qui me tient à coeur...

Celle qui l'a créé pensait d'abord donner des nouvelles via des mails et photos comme elle l'avait fait lorsqu'elle avait passé plusieurs mois en Thaïlande... Là-bas, elle avait concrétisé un beau projet en apportant les sous qu'elle avait rassemblé auprès de ses amis et connaissances...et en veillant à leur utilité !...Il y a aujourd'hui à Kho Phi Phi une école reconstruite et aménagée pour échapper aux conséquences d'un éventuel tsunami...

Pendant son séjour, elle a confirmé sa passion pour la plongée sous-marine en travaillant dans un club et en passant des examens pour devenir Dive Master...Et elle a rencontré un autre passionné de plongée ...

De là, un nouveau projet est né : ouvrir un club de plongée ... Et c'est au Mozambique qu'ils s'en sont allés !

De là-bas, c'est le blog qui s'est avéré l'outil le plus pratique pour donner des nouvelles...

Il ne faut pas attendre de posts tous les jours - ils ont un sacré boulot à abattre - mais pour suivre l'aventure, c'est là :

05 juin 2007

03 juin 2007

Mère de championne

Ce matin, avec un réveil à 7h15 et une Petite Miss en tenue de Hand dès 7h25, j'ai vite compris que je ne devais pas espérer le moindre "bonne fête maman !"...

Mais j'ai tout de même eu un très beau cadeau... Rien à voir avec la surprise de l'an dernier , mais très très agréable aussi...

Déjà " Championnes des Hauts-de-Seine " Petite Miss et ses coéquipières se sont très bien comportées au tournoi de la ligue et ont terminé 2ièmes. Mon plus beau cadeau , ce fût de voir ma-fille-à-moi briller dans les buts, où elle a remplacé la gardienne blessée... Son prénom scandé par les supporters, la joie de son équipe, son bonheur d'avoir sû arrêter "même des pénalties"... C'est sûr, je n'oublirai pas cette fête des mères !