15 septembre 2006

Grand prix du film Gore

Il y a deux ans, le 31 décembre 2004, après un gentil dîner de réveillon, je suis rentrée chez moi et, aux premières heures de 2005, j'ai regardé deux films, choisis à toute vitesse, la veille, au video-club.
Si je savais à quoi m'attendre en prenant "Troy" ( Brad Pitt en jupette), j'avais pris au hasard " Le jour d'après" et j'ai donc commencé l'année avec un film catastrophe qui ne m'aurait laissé aucun souvenir s'il ne venait faire écho à une vraie catastrophe, à peine survenue : le raz-de-marée en asie. C'est étrange comme il aura fallu la conjonction d'une réalité incroyable et d'une fiction très plausible pour qu'à l'aube d'une nouvelle année, j'aie enfin la conviction que mes futurs petits-enfants, ma fille, et même moi, courrions tous les risques de voir,de nos yeux, la fin du monde...
Pourtant, je n'ai pas radicalement changé mon mode de vie, même si je fais de petits efforts...
Je me suis promise de suivre avec attention les propositions des futurs candidats aux élections et suis prête à voter pour celui qui contribuera à faire signer le protocole de Kyoto par les US et m'interdira de prendre ma voiture .
En attendant, je vote pour que l'on entende les cris d'alarme, y compris celui d'un ex-vice-président du pays d'hollywood , parceque là ça n'est plus du cinéma.


"L'humanité est assise sur une bombe à retardement. Les savants du monde entier s'accordent pour dire qu'il nous reste à peine dix ans pour éviter une catastrophe planétaire - un dérèglement majeur du système climatique qui entraînerait des perturbations météorologiques extrêmes, des inondations, de longues périodes de sécheresse, des vagues de chaleur meurtrières. Cette catastrophe d'une ampleur sans précédent, nous en serions les premiers responsables ; nous seuls pouvons encore l'éviter. Plutôt que de sonner le tocsin de l'apocalypse ou de céder à la délectation morose, "Une vérité qui dérange" a choisi d'illustrer et de relayer l'action et le combat passionné d'un homme, l'ancien Vice-président Al Gore, qui depuis cinq ans sillonne les États-Unis pour persuader ses concitoyens de l'urgente nécessité de réagir à cette crise."

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Et si la solution venait des USA ? On serait bien étonnés mais après tout, peu importent les moyens.

Bravo pour les efforts effectués. Chaque petit ruisseau compte.

Un gros bisou d'une convaincue.

Missiz Jones a dit…

Et même Schwarzy s'y met en Californie ! ...Bon d'accord, il veut être sûr d'être réélu, mais si cela peut déboucher sur un progrès au niveau de l'industrie automobile afin qu'elle devienne moins - plus du tout ?- polluante, on ne va pas se plaindre !
BISES à toi "photin" et ravie de te croiser ici,en attendant de se revoir "pour de vrai"...