10 avril 2006

Transhumance

Puisque c'est comme ça , je vais aller confronter virus et microbes au bon air de la provence.
Je me fiche un peu de ce que prévoit la méteo, ce n'est pas une course au soleil qui me conduit dans le midi.
J'y vais comme un mouton en transhumance, sans me poser de questions, guidée sur les chemins de la tradition familiale.
A chaque fois, il y a l'exaltation d'aller pâturer de l'air frais et d'échapper au confinement de la bergerie.
Mais il y a aussi, en allant d'où je viens, les retrouvailles douces-amères avec le bonheur des commencements et l'insondable tristesse de ce qui finit.

3 commentaires:

Frankie a dit…

A peine t'es rentrée de ta transhumance, que v'là que j'te lance un défi sur mon blog !

Nono a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Nono a dit…

Oh ben ça alors... J'ai supprimé mon message par erreur. Je disais donc que moi, personnellement, j'aime bien les moutons. Et donc que voir tout un troupeau (on dit un troupeau pour les moutons?) en train de boire dans une rivière, eh bien, ça m'a fait plaisir.
Vivent les moutons !!!