Dans la maison vide, après le départ pour le collège, de ma poupée qui fait non, j'ai tellement de choses à dire.
Dans la rue, je lui ai dit " goodbye Marilou", fini les Holydays ! Mais pendant encore un mois, encore un an, jour après jour, à minuit, à midi, ma petite, petite, je serai là quand tu rentreras et me diras "Coucou, me revoilou"...
Pourtant, inutile de demander sous quelle étoile suis-je née...il va falloir que je retrouve fissa un boulot, car gagner au loto, pour être libre 365 jours par an, ça n'arrive qu'aux autres. Et après tout, la belle veut sa revanche, montrer qu'elle n'est pas qu'une michetonneuse, au service d'employeurs dépouvus de grands sentiments humains. Je rêve d'un monde où l'on peut dire : je suis une femme, je suis un homme et j'ai besoin d'être bien dans mon boulot comme dans une histoire de coeur. Un boulot où on ne te dise pas sans cesse "viens te faire chahuter", entouré de pipelettes qui prennent la mouche et de chéfaillons qui se prennent pour le roi des fourmis.
Bon , j'arrête là ma lettre à France.
Ta-ta-ta-ta ! Ne dites pas "pourquoi faut-il se dire adieu ?" : vous devez aller bosser et tant pis si vous vous sentez l'âme câline.
En ce lundi matin, où vous rêvez peut-être de grands voyages pour voir tous les bateaux,tous les oiseaux et pour bronzer vert, accompagné de l'être qui vous dira "love me please love me", consolez-vous, et pensez qu'un jour, on ira tous au paradis.
Samedi, nous avons fait une soirée Polnareff ...Nous avons beaucoup (bu) chanté ! Et voilà le résulat: 34 titres de ses chansons se cachent dans le texte ci-dessus.