Dans la forêt enchantée se cachait un "paradis tropical" où les lutins n'hésitèrent pas à se jeter à l'eau...
...malgré les vagues impressionantes qui se formaient régulièrement et les rapides qui les entrainaient dans des spirales aquatiques dont ils sortaient hilares...
Dans cette imensité bleu lagon, ils restaient groupés suivant les consignes de la cuisinière qui avait mis son maillot rouge façon baywatch mais dont seul les pieds se baignèrent - dans le pediluve- pour se tenir prête, en cas de besoin, à faire du bouche à bouche à ses bouches à nourrir.
Ils échafaudèrent là, de palpitantes aventures dont, malgré le télé-objectif, elle ne saurait jamais rien.
Les lutins appréciaient également la douceur du foyer... La chaumière chaleureuse disposait en effet d'attractions non négligeables comme le feu de cheminée et surtout la TV que la cuisinière, sans doute rencardée par le monsieur du video-club, avait alimentée avec " Le Baby-Sittor". Grand succès auprès des lutins qui cessèrent de s'agiter 2h le Samedi soir et 2h le Dimanche en début d'après-midi pour voir et revoir ce film "trop bien".
Pourtant, de l'agitation il y en eut beaucoup... Planifiée depuis belle lurette, une bataille de polochons d'anthologie fit rage derrière cette porte le samedi soir. La cuisinière refusa d'assister au massacre et exila les combattants dans la chambre des garçons. Regrettant de ne pas avoir son brevet d'infirmière, elle garda 1/2 heure durant la main sur son portable pour appeler d'urgence un spécialiste des fractures du crâne et, malade d'angoisse, écoutait les cris affreux des lutins transformés en bêtes sauvages... Quand ils sortirent de là , elle remercia tous les saints de toutes les religions et les colla devant la télé pour les calmer avant de dormir...
Mis à part la bataille titanesque façon "la nuit des possédés hystériques", les lutins furent forts civils. Ils offrirent à un des lutins, qui était aussi une princesse, de jolis cadeaux - le samedi au petit-déjeuner ... Ils avaient réussi à convaincre la cuisinière que le rituel des cadeaux ne pouvait attendre le rituel du gâteau prévu pour le soir...
Et ce fut une bonne idée, car, la princesse,qui fêtait ses 11 ans,était débarrassée de la tension qui précède l'ouverture des cadeaux ... Sereine, elle offrit à la cuisinière, qui était pourtant une piètre photographe, de très jolis sourires pour de très jolis souvenirs...
Bon anniversaire ma Petite Miss...