17 novembre 2008

Prête à tout...

... pour convaincre les chasseurs de tête .
Même à utiliser une machine à remonter le temps
pour avoir une tête style fifties, sixties, seventies...etc
















Pour vous amuser vous aussi allez là :
(J'ai vraiment eu, à peu de choses près, un de ces styles de coiffure... fin des années 80 ! Le coiffeur a mystérieusement disparu peu de temps après...)
****

11 novembre 2008

Felix

Cet été, une de mes tantes m'a demandé de retrouver ,dans la maison de ma grand-mère, des vieux papiers qu'elle pensait égarés dans un recoin de grenier.
La veille de mon départ je mets la main sur le vieux carton où était indiqué - bien commodément- "vieux papiers"...
Je n'ai eu que peu de temps pour explorer le trésor, aussi , à mon récent séjour, ma tante m'a confié le carton...


Je connaissais bien sûr, la triste, malheureusement banale, histoire de Felix.
Felix n'a pas profité longtemps de son joyeux prénom.
Il avait 20 ans quand, avec tant d'autres, il est allé se faire tuer à la guerre. "La grande" comme on dit.
Sa petite soeur, ma grand-mère, n'avait que 4 ans lorsqu'il a "disparu".
Alors elle ne pouvait que me raconter deux ou trois souvenirs qu'on lui avait transmis. Combien il avait été heureux, lui, un grand adolescent, pour l'arrivée de cette petite soeur, bien tard après un autre garçon, Marcel, et une fille, Lucienne. Il avait même tenu à la faire danser, la petite Paulette, elle, tout bébé, à la fête du village.
Ma grand-mère m'avait aussi parlé des quelques cartes postales envoyées alors qu'il attendait de partir pour le front.

Je les ai retrouvées.

"Chères Soeurs, Je vous écris pour vous dire que je suis bien portant et je crois qu'il en soit de même pour vous. Je pense que toi Lucienne tu dois aider a Marcel et que tu ne dois pas faire bisquer Maman. Et ma petite Paulette je pense qu'elle doit se faire sage qu'elle doit toujours aller à l'école Je pense que toi aussi tu ne dois pas faire bisquer maman. En attendant de vous embrasser votre frère qui vous embrasse de loin toutes les deux. Félix"


"Chers Parents, Suis en bonne santé , souhaite de même pour vous. Je ne sais pas quand nous partirons mais le 27 a demandé 700 hommes de renforts qui doivent partir bientôt et d'après ce qu'on dit que nous attendons ce convoi pour faire route ensemble mais tout ça n'est pas sûr. Toujours que nous sommes toujours à Menton. Fais pas plus long. Votre fils qui vous embrasse tous. Felix"


"Chères soeurs, Je vous écris encore ces quelques lignes pour vous dire que nous ne sommes pas partis car nous avions sac au dos prêt à partir et il est arrivé un cycliste et nous partons mercredi matin. Je t'envoie la vue des casernes où j'étais et tu la conserveras Je te ferai voir où j'étais logé. Tu la feras voir à Paulette. Votre frère qui vous embrasse ainsi que toute la famille. Felix "

Datées de fin 1916. Felix n'a pas dû pouvoir en écrire du front. Il est mort le 17 avril 1917 à Beauvrieux dans l'Aisne. " Mort à l'ambulance" dit un des documents officiels. Mort suite à "Blessures à l'ennemi" dit un autre. Et au milieu des formulaires officiels, un petit bout de papier tout replié, une écriture cahotique à moitié effacée avec des passages repris à la plume :




" Le 18 juin 1917
Monsieur,
Je viens de rejoindre le bataillon et j'ai demandé à ceux qui sont revenus de l'attaque du 17 avril 1917. Faure Felix a été blessé à l'épaule et à la tête. On l'a vu au poste de secours. Les majors n'ont rien dit sur son cas mais il était sérieusement blessé.Il a été évacué du poste de secours d'après l'infirmier. Depuis on n'a rien reçu de lui. Peut-être que vous avez de ses nouvelles. Je vous serre amicalement la main."



***

08 novembre 2008

Cela fait longtemps que je ne me suis pas livrée ici à mon exercice favori,
dire à quel point je suis gaga de ma fille,
tellement qu'elle est belle, tellement qu'elle est intelligente et gentille,
tellement que c'est ma fille.
Je viens d'obtenir enfin l'autorisation de la filmer au piano.
Evidemment, elle n'est pas contente, parceque ce n'est pas encore parfaitement parfait (en plus, une touche du clavier reste enfoncée une fois sur deux -ça gêne-).
Bien sûr, pour moi, c'est magique.
Demain, elle sera capitaine de son équipe de Hand
(Celle des moins de 14 ans. Je précise, parcequ'elle est aussi dans l'équipe des moins de 16 ans, tellement qu'elle joue bien, tellement qu'elle est douée, tellement que c'est ma fille)...
D'accord, je suis nulle en sport et incapable de jouer d'un instrument de musique.
Elle ne tient, à l'évidence, aucun de ces talents de moi.
Je ne suis pour rien dans tout ça.
Mais ça m'est égal, je suis fière, tellement que c'est ma fille.



03 novembre 2008

Voilà, quelques jours bien agréables,

entre rêveries au coin du feu et

balades en bottes de pluie.

Je suis toute requinquée, presque guillerette,

et n'ai pourtant consommé aucun champignon !

***