25 septembre 2005

Basic instinct



Une nouvelle qui ne peut attendre : en rangeant un peu des piles de papiers qui encombrent divers meubles chez moi, j'ai fait une formidable découverte.
Monsieur P., l'accordeur de pianos , dont le nom exact se rapprocherait de quelquechose comme Monsieur Préchoux, m'a laissé une facture.
Et sur cette facture, le rappel de son nom et ... son prénom... ULRICH !!!
Je SAVAIS qu'il devait y avoir quelquechose de follement romantique chez un accordeur de pianos...
Monsieur P. ressemble à un Robert Préchoux, qui pourrait être garagiste à Givors, postier à Nanterre ou agent d'assurances à Cabourg... Mais il s'appelle ULRICH Préchoux et ça change tout.
Dès son plus jeune âge, il a dû, à l'évidence, sentir qu'il ne ferait pas le métier de tout le monde... et il a forgé son destin !...
Bon, maintenant, Sonate au Clair de Lune et dodo.


23 septembre 2005

Just a little prayer...


Cette semaine, c'est un peu comme si Rita était passé chez moi avant de se ruer sur la Floride...Un tourbillon d'émotions fortes. Trop fortes.

Heureusement, j'ai dans un coin de mes souvenirs l'idée que Sainte Rita est spécialisée dans le traitement des causes perdues.

S'il- te - plaît,
Lovely Rita, balaye les fous et les lâches hors de ma vie et empêche les cyclones de faire trop de dégâts où qu'ils passent. Merci d'avance.

20 septembre 2005

Encore une belle journée...

Mon impression sur la réunion du matin ;
Mon avis sur les discussions de l'aprem ; Mon opinion sur les décisions du soir ...


J'espère que personne n'a remarqué que tout ça commence à me fatiguer sévère...

18 septembre 2005

A bonne école


Les références qui dans une vie, influencent les croyances, les inclinaisons, les comportements et même le caractère, ne sont pas toujours faciles à reconnaître.
Certaines s'imposent alors qu'elles se présentent de façon très anecdotique et - pour ce qui me concerne- assez souvent cathodique.


Après quelques bases acquises auprès de Samantha Stevens, MA sorcière bien-aimée, mon éducation cathodique a été freinée sous le pretexte que l'on apprend à l'école et dans les livres.

Heureusement, au cours de ces années difficiles entre Primaire et Lycée , des émissions comme"Au théatre ce soir "m'ont permis de poursuivre incognito une formation éclectique.

Je n'avais plus aucun souvenir des tenants et aboutissants de "La facture".
On ne peut pas dire que la pièce soit un très grand moment de théatre. Dans la version enregistrée et commercialisée aujourd'hui, les acteurs s'époumonnent et bafouillent, les répliques s'enchaînent
plus ou moins bien...
Mais en la revoyant, plus de trente ans après, j'ai bien retrouvé la leçon que j'y avais péché : Le bonheur ne va pas sans le malheur et c'est la façon de voir sa propre vie qui fait que l'on est heureux...ou pas.
A part ça, je me souviens vaguement de "Le noir te va si bien " avec Jean Le Poulain et Maria Pacôme...Petits meutres entre époux me semble-t-il...
Eclectique, la formation...






15 septembre 2005

11 septembre 2005

Clairvoyance


Enfant, j'ai peut-être lu ou entendu dire que les accordeurs de piano sont souvent aveugles.
Et j'ai réussi à me persuader que ce serait le cas de Monsieur P.
Il est venu ausculter notre piano samedi.
J'avais poussé l'imagination jusqu'à le voir plutôt grand, cheveux blancs mi-longs, et vêtu d'un costume élégant. Possible...
Mais à y réfléchir maintenant, il y avait quand même peu de chances qu'il porte une cape...pas la bonne saison et pas le bon siècle.
Monsieur P. est petit , presque chauve et il y voit très bien.
Il a même remarqué mon air ahuri quand je lui ai ouvert la porte.

08 septembre 2005

Touche pas à mes icônes...


La lecture du Blog de Madame V. (ma gourou, mon inaccessible modèle) a réveillé le sentiment délicieux que m'avait procuré le mail d'Amazon.com m'annonçant la sortie en DVD de la première saison de "Bewitched"...
La pétulante Samantha a capturé mon imagination lorsque j'avais 5 ou 6 ans ... Elle parlait espagnol, peut-être parceque j'habitais alors au Mexique, mais elle aurait pu s'exprimer en chinois qu'elle m'aurait fascinée tout pareil.
Mary Poppins l'avait certes précédée. Nos cinq rencontres - auxquelles mes parents avaient consenti en l'espace de quelques mois - avaient préparé le chemin, pour me convaincre que si on trouve le truc - claquer des doigts, bouger le nez, prononcer un mot du genre " supercalifragilistikexpialidocious "- il pouvait se passer des choses super pratiques comme ranger sa chambre en un clin d'oeil sans se fouler.

Mais la grande supériorité de Madame Stevens sur Melle Poppins était que Samatha portait les mêmes robes que ma maman et que son mari s'appelait Jean-Pierre, comme mon papa. TOUTES SES AVENTURES ETAIENT DONC VRAIES... J'en étais convaincue.
Je crois encore un peu aux signes, aux petites magies du quotidien, celles qu'on perçoit lorsque l'on est bien luné...

Voilà pourquoi, en lisant ce matin un banal document de boulot(*), j'ai bien failli pleurer... Je peux à la limite supporter que la Kidmann essaye d'imiter Madame Stevens - je veux y voir un hommage- mais celui-ci doit rester discret et respectueux ! Il n'y a qu'une VRAIE "Ma sorcière bien-aimée", ne l'oublions pas !

(*)"Ma Sorcière Bien-Aimée" envoûte les packagings Canderel
A l’occasion de la sortie du film "Ma Sorcière Bien-Aimée"
prévue pour le mois de septembre 2005, Canderel met en place une
campagne promotionnelle ensorcelante. Au programme : une opération
trade marketing et une campagne promotionnelle avec un double
mécanisme : un jeu permettant de gagner un voyage à Los Angeles avec
visite des Studios Columbi et une boutique permettant de recevoir des
mugs exclusifs "Ma Sorcière Bien-Aimée" via la collecte de points sur les produits Canderel porteurs de l’offre. Le tout orchestrée par Euro RSCG 4D.

05 septembre 2005

Monsieur O. est un sorcier...

  • Officiellement, Monsieur O. est ostéo.
    Il n'y a pas de définition pour le mot "ostéopathe" dans mon très vieux dico (Larousse Classique - dictionnaire encyclopédique- 1957).
    Mais la bonne fée qui sert de marraine à ma princesse, m'a dit "c'est un pro du dos", alors j'ai décidé de confier mes os à Monsieur O...
    J'ai accepté pas mal d'excentricités de ce grand jeune homme sympathique à l'air d'éternel étudiant : quand j'avais mal à l'épaule il déclarait "c'est le foie", mal au cou , "c'est le genou"... Mes bobos lui révelaient leurs sources , mais elles semblaient toujours fantaisistes.
    Et puis il n'était pas content de ma consommation de lait, idéale pour le squelette, pensais-je. Il me dit que c'était du poison et que nous n'étions pas des veaux.
    Enfin, il "travailla" un jour sur mon dos " le psycho",plus précisément "une chaîne de stress" qu'il déclara "assez ancienne", m'expliquant que le corps imprimait tout. Moi, quand je vais le voir, je suis tellement crevée et souffrante que je n'imprime plus .

    Donc, je me résignais : son boulot de soigner mes bobos, il le faisait super bien.
    Je le laissais critiquer le contenu de mon frigo et travailler le psycho de mon dos pourvu qu'il soulage mon lumbago.
    J'étais cependant très intriguée par des sortes de petits miroirs qu'il posait sur mon dos avant de déclarer " c'est le foie !" ou " vos défenses immunitaires sont moyennes !"... Mais jamais je ne trouvais le courage de lui demander " qu'est-ce que vous faites avec ces machins" de peur d'être renvoyée , laissée à mon bobo du dos, moi misérable buveuse de lait de vache.

    Aujourd'hui, j'avais décidé d'oser.
    D'abord je lui ai tendu un piège : j'ai parlé d'un été "un peu fatigant" et d'une mauvaise chute sur le quai d'une gare, le 14 août, pour expliquer les multiples appels au secours de mon squelette.
    Le quai de gare, c'est vrai. L'été "un peu fatigant" est en fait un mois d'août calamiteux , marqué de grosses contrariétés et terribles chagrins.
    On allait bien voir ...
    Muni de ses petits miroirs Monsieur O. a déclaré que mes surrénales étaient " à fond les manettes". Un langage si peu médical conforta ma décision de demander-enfin- des explications. Prudente, j'y allais progressivement : "C'est quoi les surrénales ?" . Les surrénales sont donc des glandes situées au dessus des reins, d'où leur nom. Elles produisent, entre- autres, l'adrénaline et des hormones mâles. C'est ce qui permet de s'adapter pour répondre à une agression, quelle soit intérieure ( un virus malfaisant) ou extérieure (au hasard, un supérieur hiérarchique malfaisant).
    Donc, Monsieur O. me dit : "vous êtes sur un mode dynamique/agressif. C'est comme si vous êtiez prête à rentrer dans le lard de quelqu'un... C'est un peu embêtant à l'entrée de l'automne, car entre boulot et intempéries, il ne faut pas être à bloc comme ça... c'est comme si vous étiez à fond sur l'autouroute avec rien sous le pied..."
    Bon, il voyait que j'étais stressée...la belle affaire.Mon cou plein de noeuds et la huitième vertèbre déplacée suffisaient largement pour arriver à cette conclusion. Mais l'incroyable était à venir...
    Monsieur O reprit : " Vous êtes tombée, mais il y avait un terrain avant... il s'est passé quelquechose avant...oui, il s'est passé quelque chose il y a... exactement un mois ... Le corps a enregistré la vibration...."
    Je n'entendais plus rien, j'étais pétrifiée...
    Le 5 août dernier, Petite Miss, ma princesse,ma plus belle,ma très courageuse, toute en larmes et désespoir m'a appelée au secours...
    C'est sûr, mon corps a enregistré la vibration...

    Je n'ai rien demandé à propos des miroirs.

02 septembre 2005

Tranche (de vie) napolitaine


Oui, je sais.

Après l'exquise Marquise et la branchée PSP,

on retombe dans le trivial absolu...

Il était pourtant inéluctable que cet immeuble,

bientôt plein de nouveaux voisins,

surgirait un jour devant notre minuscule balcon.

Mais ça fait ch... quand même.

01 septembre 2005

La PSP


On l'a, On l'a, On l'a !!! Le jour même de sa sortie officielle en France ! Je ne sais pas pourquoi, mais il était urgent de l'AVOIR !!! Encore une petite machine pour faire semblant de courir, sauter, conduire, gagner et tuer, sans bouger de son fauteuil ! Encore une machine où l'on peut voir dans quelques centimètres carrés, des films conçus pour des écrans géants ! Encore une machine où l'on peut écouter de la musique et voir des photos...Oui, mais attention ! la qualité de l'image !, la qualité du son ! la qualité du design et de l'ergonomie !... le top du top , le must !...Et tout ça, jusqu'au 1er octobre ! Parcequ'à partir du 1er octobre, avec la sortie de "NintendoDogs", la Gameboy DS va retrouver tout son intêret ... Ce sera la seule machine avec laquelle Petite Miss pourra jouer avec un chien virtuel, drôlement bien imité, pendant que le sien fera la sieste !...trop beau, le progrès...